vendredi 8 août 2014

Broome

Retour sur la route pour relier Karijini à Katherine avec une petite pause à Broome, sorte d'oasis au nord de la côte ouest, et porte d'entrée des Kimberleys, pays des baobabs où nous ne sommes pas allés, faute de 4x4... Margarita supporte bien un peu de « dirt road » (route où le sable est en forme de tole ondulée très dur qui fait tout vibrer) sans perdre tous ses morceaux, mais faut pas non plus pousser... La route relie les mines avec les ports industriels, autant dire que ce n'est pas très très joli, et peuplé de road trucks, des camions à 4 remorques qui déboulent à 110km/h sur des routes de la taille de nationales... on serre les fesses, surtout quand ils nous doublent !
Broome est une ville touristique plutôt sympa, très verte avec de superbes baobabs et de magnifiques plages. Un mélange assez éclectique de baroudeurs faisant le plein d'essence et de courses, de touristes venus acheter des perles de culture et d'aborigènes vautrés au pied des arbres peuple les rues de la ville. Nous on a bien aimé Cable beach et ses douches, et nos petits œufs au bacon sur les barbecues de Town beach. On commence à être de vrais backpackers, et on tient plusieurs semaines en dormant sur des aires de repos et se douchant sur les plages et avec la douche solaire ! Il faut dire que c'est plus facile la vie de nomade, maintenant qu'il fait beau ! On a rencontré par hasard sur la route une dame qui est bénévole dans une association qui s'occupe de wombats très rares, et si tout va bien, nous partons une semaine en septembre faire du bénévolat pour l'assos avec le scientifique responsable, ça devrait être une super expérience !
Arrivée ensuite dans le territoire du nord, qui paraît un peu plus pauvre que l'Australie de l'ouest. La présence aborigène dans certaines road house (les stations/minuscules villages/motels au milieu de nulle part) est parfois peu rassurante, on comprend maintenant les ravages de l'alcool sur la population aborigène dont on n'avait entendu parler que dans les musées jusqu'ici. On est loin des clichés de certains Australiens du sud de l'Australie, qui disent que les aborigènes vivent dans le faste grâce aux subventions de l'état. Ici c'est plutôt la misère qui règne, et c'est très étrange de voir ces deux mondes cohabiter sans avoir l'air de communiquer. On espère que le reste de notre visite va nous aider à mieux comprendre tout ça.



Une empreinte de dinosaure









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