lundi 27 octobre 2014

Descente express de la côte est, entre plages de surfers sur la gold coast et forêts subtropicales

Brisbane avec Maé

Jolie ville avec ses grands parcs et ses piscines d'extérieur au pied des buildings, on a bien apprécié la promenade et on a encore les papilles imbibées de notre soupe vietnamienne (un peu trop) épicée !


Julien fait le guide, Maé les commentaires, on en a appris des choses sur le jardin botanique de Brisbane...

Comment ça marche...?

Et dire qu'on fait des randos au milieu du bush pour voir des animaux sauvages... pour les trouver dans les jardins publics des grosses villes !

Plutôt sympa la plage publique de Brisbane


Surfers Paradise, le paradis, vraiment ?

Plutôt temple de la consommation et de l'apparence... Bon, c'est quand même plutôt agréable parce que c'est incroyablement propre et neuf, même le sable et l'eau à la plage sont parfaits !
Une petite trempette et on est partis se réfugier dans un parc national...

Voilà ce que ça donne de près

Et de loin, un bel exemple d'urbanisation balnéaire hideuse... heureusement, c'est le seul et unique endroit en Australie où on a vu ce genre de paysage, les côtes australiennes restent encore un peu sauvages et plutôt jolies.



Springbrook national park

Classé au patrimoine mondial de l'humanité pour la richesse de sa biodiversité, c'est l'une des rares forêts subtropicales humide encore préservée de l'urbanisation et de l'exploitation agricole. On y a fait une superbe rando au milieu d'une forêt vierge digne de films d'Indiana Jones (serpents compris) !

Surfers Paradise de loin, on n'est pas bien dans notre forêt ?


Celui-là, il nous a bien fait flipper quand même, surtout que "tapez des pieds, les serpents sentent les vibrations et ils s'enfuient"... ça ne marchait pas du tout avec lui, qui se rapprochait de plus en plus ! On a fini par lui jeter des cailloux (sans lui faire de mal évidemment) pour qu'il s'écarte du chemin. Vous pouvez voir à la taille des feuilles que ce n'était pas un petit ! Mais on était au milieu d'une rando de 17kms, c'était un peu dur de faire demi-tour...

Pas l'air commode quand même...!




Et voilà le travail d'un figuier étrangleur, qui se sert d'un arbre hôte pour atteindre la lumière du soleil (très haute dans les forêts tropicales) et finit par le faire suffoquer. Le figuier survit quand à lui en laissant une très jolie enveloppe !


UN superb fairywren






Byron Bay

Retour sur la côte, pour un petit tour dans Byron Bay, station balnéaire beaucoup plus zen et sympa que Surfers Paradise, admirez les paysages...

Fish and Chips sur la plage



dimanche 26 octobre 2014

Airlie Beach, le plein d'eau turquoise après la traversée du désert

Airlie est le point le plus au nord où nous soyons allés sur la côte est. C'est endroit et plus particulièrement les îles des Whitsundays, sont particulièrement réputés pour leur facilité d'accès à la grande barrière de corail, c'est là qu'a été prise la fameuse photo de l'île en forme de coeur par Yann Arthus Bertrand. Nous y avons retrouvé Maé et Rob, pour une semaine en mode vacances au bord de la plage, un vrai bonheur !
On en a profité pour faire une sortie en voilier, et notre première pongée en masque et tuba au milieu des poissons et des coraux (même pas peur !), c'était magnifique, nous avons vu des poissons de toutes les couleurs, un fond sous-marin impressionnant, et même une tortue !

Chouettes retrouvailles avec la (belle)soeurette !

Balade le long de la plage à Airlie



Soirée sushis, on notera les tests sucrés confiture/beurre de cacahuète et fraises/confiture de mangue... un vrai régal !

Promenade en voilier pour faire du snorkeling sur Hamilton Island, Coral Beach





Sur le bateau, on aurait presque la classe si on nous avait pas obligées à garder nos masques et tubas autour du cou pour ne pas les perdre...!


Le Lamington, petite pause, chocolatée et coconutée typiquement australienne


Ingrédients : (pour 10 gâteaux)
Pour le sponge cake
6 oeufs
125g sucre blanc
125g farine + 1/2 sachet de levure chimique 
(ou 60 g de farine + 60 g de farine auto-levante)
125g maizena
confiture de framboise (ou de ce que vous aimez)
110g copeaux de noix de coco
Pour le glaçage
350g sucre glace
1 1/2 cuillère à soupe de cacao en poudre
125ml eau bouillante
(ça c'est pour le vrai glaçage australien, nous on a fait avec du chocolat pâtissier fondu avec un peu de beurre parce qu'on préfère!)

Préparation :

1- Préchauffer le four à 170°C.
Beurrer un moule à cake carré ou rectangulaire et le recouvrir de papier sulfurisé.
2- Battre la moitié des oeufs avec la moitié du sucre au batteur électrique, pendant 8 à 10 minutes jusqu'à ce que ce soit épais et crémeux (le mélange doit faire le ruban). Tamiser la moitié des différentes farines sur le mélange et mélanger doucement jusqu'à ce que ce soit homogène. Verser dans le moule.
3- Cuire pendant 50 minutes ou jusqu'à ce que ce soit doré et cuit au milieu. Démouler le sponge cake sur un plateau recouvert de papier sulfurisé. Répéter l'opération avec le reste des ingrédients. 
(Vous pouvez aussi faire un seul gâteau et le couper en deux horizontalement mais c'est plus compliqué)
4- Etaler de la confiture sur un des gâteaux et recouvrir avec le second puis découper en portions individuelles.
5- Tamiser le sucre glace et le cacao. Y ajouter l'eau bouillante et mélanger pour faire un glaçage épais et facile à étaler. (ou faire fondre le beurre et le chocolat patissier)
6- recouvrir chaque face des gâteaux avec le glaçage et saupoudrer de noix de coco, en appuyant un peu pour la fixer dans le glaçage. Réfrigérer pour que le glaçage prenne.

Il existe aussi des versions de ces gâteaux sans confiture, ou avec de la confiture et de la crème fouettée, à vous d'improviser selon vos goûts !



Epping forest, notre volontariat au pays des wombats du nord au nez poilu (northern hairy nosed wombats)


C'est rigolo la vie des fois... Un soir, sur la côte ouest, on s'est retrouvés à être les derniers arrivés sur une aire de repos, et il a fallu qu'on plante Margarita en plein milieu du passage pour passer la nuit. On n'était pas ravis ravis de se retrouver sur le chemin des toilettes, mais c'est pourtant cet emplacement tout pourri qui nous a permis de rencontrer Fran, Australienne rigolote aux lunettes vert pomme, qui s'est arrêtée pour papoter avec nous. Au détour de la conversation on a finis par être invités à prendre le café à leur super remorque/caravane tout terrain le lendemain matin, pour aller observer les oiseaux au bord de la rivière. Julien lui a par hasard demandé où on pouvait voir des wombats en Australie, car on était super déçus de n'en avoir vu que des morts dans le Victoria. Il s'est trouvé que Fran et son mari étaient bénévoles dans un parc national pour sauver des wombats en voie de disparition ! 
Et voilà comment, quelques semaines plus tard, nous nous sommes retrouvés dans un campement au milieu du bush, à 60km de la première route goudronnée et quelques heures de route du premier village, au milieu des 200 derniers hairy nosed wombats survivants sur la planète !
C'est notre première expérience de bénévolat de ce type, et ça a été une formidable aventure !
Alan, le scientifique en charge de la survie de l'espèce, vient passer une semaine par mois sur place. Le reste du temps, ce sont deux bénévoles, qui tournent tous les mois, qui restent sur place pour effectuer les différents relevés, remplacer les cartes mémoires et les batteries dans les caméras, surveiller qu'il n'y a pas de faille dans la barrière anti-dingos, et faire tourner le parc.
Notre rôle était de creuser des tranchées pour installer des abreuvoirs pour les wombats à différents endroits du parc. Nous nous sommes retroussé les manches, et avons appris à manipuler le trencher, machine diabolique qui a cessé de fonctionné après 2 heures et seulement 200m de creusés. Outre les péripéties dues à cet engin de malheur, on a pu installer 2 abreuvoirs, et nous avons aidé Adam et Anna, le couple d'anglais présents ce mois-ci, à relever les empreintes d'animaux près des abreuvoirs. (On sait maintenant reconnaitre une empreinte de wombat de cette d'un échidné ou d'un opossum, ce qui n'est pas toujours une tache très facile...!)
Cette espèce de wombats est particulièrement en danger, car, il faut l'avouer, ils ne sont pas particulièrement intelligents, et par exemple, n'arrivent pas toujours à trouver de l'eau lorsqu'ils ont soif, même si on leur en met à portée. Il sont également très regardants sur leur nourriture et très méfiants vis à vis du moindre changement dans leur environnement, ils n'ont donc jamais voulu toucher à la nourriture qui leur est donnée. Malheureusement pour eux aussi, ils creusent des terriers monstrueux avec des tas de galeries, et les fermiers ne les apprécient pas trop quand ils sont au milieu de leurs champs. Leur population a également été décimée à cause de l'urbanisation de l'Australie, des dingos et des chats sauvages qui les attaquent. Dans l'enceinte du parc, ce sont les divers, wallabies, kangourous et autres wallarous, qui mangent leur nourriture. En bref, beaucoup d'obstacles menacent leur survie, ils n'étaient plus que 30 il y a une cinquantaine d'années ! Et même si leur population est en croissance constante depuis, la moindre sécheresse peut représenter rapidement une grosse menace pour ces gros animaux (une quarantaine de kilos quand même) fragiles. Vous pourrez lire plein de choses intéressantes en cliquant ici.
On a adoré l'immersion dans le bush, les conversations et les repas partagés le soir autour du feu, les tentatives de réparation en mode débrouille, les "wombat nights"virées nocturnes à la recherche de wombats autour du campement... (on en a vu deux quand même, dont une maman avec une poche, tournée dans l'autre sens que les kangourous pour que les petits ne se retrouvent pas enfouis sous la terre quand la maman creuse)
Voilà les photos !
P.S. : Merci à Alan Horsup, pour cette superbe expérience et pour les photos!

Une maman wombat dont on voit la poche !

Adam et Anna, prêts pour leur tournée des points d'eau, avec les indispensables balais pour effacer les empreintes d'animaux une fois qu'elles ont été identifiées

Dernière soirée au camp, le roast porc chauffe doucement dans les braises

Le trencheur, quand il marchait encore...

Alan, plus très zen !

Et on rebouche les tranchées



Le campement à Epping


Concert pendant l'orage

Le "ministerial burrow", le plus gros terrier du parc... plutôt énorme !


Une station d'eau installée. On met du grillage, sinon les wombats, qui ne sont pas toujours très fut-fut, creusent en dessous car ils sentent l'eau, mais ne boivent pas dans le bol...

Et c'est parti ! On envoie l'eau dans les tuyaux !



Cuisson du roti à l'Australienne

Une empreinte de wombat, on dirait celle d'un enfant !

Et c'est déjà fini !